Première partie

 

La fin de la Première guerre mondiale,

Une Europe remaniée,

Un traité pour la paix, pour un monde plus juste!

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Document 2

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« C’est donc le programme de la paix du monde qui constitue notre programme. Et ce programme, le seul possible selon nous, est le suivant :

 

1°-  Des conventions1 de paix, préparées au grand jour; après quoi il n’ y aura plus d’ententes particulières et secrètes d’aucune sorte entre les nations […].

2°- Liberté absolue de la navigation sur mer, en dehors des eaux territoriales […].

3°- Suppressions, autant que possible, de toutes les barrières économiques2 et établissement de conditions commerciales égales pour toutes les nations […].

4°-  Échange de garanties suffisantes que les armements de chaque pays seront réduits au minimum compatible avec la sécurité intérieure.

5°- Arrangement librement débattu de toutes les revendications coloniales […].

8°-  Le territoire français tout entier devra être libéré et les régions envahies devront être restaurées […].

9°- Une rectification des frontières italiennes devra être opérée, conformément aux données clairement perceptibles du principe des nationalités3 […]

13°-  Un État polonais indépendant devra être créé, qui comprendra les territoires habités par des populations indiscutablement polonaises […].

14°-  Il faut qu’une association générale des nations soit constituée […].

 

1. Conventions : textes officiels.

2. Barrières économiques : droits de douane

3. Principe des nationalités : théorie selon laquelle chaque nation doit avoir un État.

 

Le président des États-Unis Woodrow Wilson adresse au Sénat un message le 8 janvier 1918.

Les négociations de paix s’engagent en 1919 sur la base du texte de Wilson.

Le traité de Versailles, 28 juin 1919 (extraits)

- Art 42 : Il est interdit à l’Allemagne de maintenir ou de construire des fortifications soit sur la rive gauche du Rhin, soit sur la rive droite, à l'ouest d’une ligne tracée à 50 km à l’est du fleuve.[…]

- Article 51 : les territoires cédés à l'Allemagne, en vertu des Préliminaires de paix signé à Versailles le 26 février 1871 et du Traité de Francfort du 10 mai 1871, sont réintégrés dans la souveraineté française à dater de l'armistice du 11 novembre 1918.[…]

- Article 160 : l'armée allemande ne pourra dépasser 100 000 hommes […].

- Article 198 : les forces militaires ne pourront comprendre aucune aviation. […]

- Article 231 : Les Gouvernements alliés et associés déclarent et l'Allemagne reconnaît que l'Allemagne et ses alliés sont responsables, pour les avoir causés, de toutes les pertes et de tous les dommages subis par les gouvernements alliés et associés et leurs nationaux en conséquence de la guerre qui leur a été imposée par l'agression de l'Allemagne et de ses alliés. […]

- Article 232 : Les gouvernements alliés exigent […] et l'Allemagne en prend l'engagement, que soient réparés tous les dommages causés à la population civile des alliés et à ses biens.

 

Source : Hachette technique

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Deuxième partie

 

Maintenir la paix!

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Document  1 bis

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Document  3 bis

Institution nouvelle créée par les vainqueurs en 1919. Le président américain Wilson a eu l’idée de la S.D.N.

 

« Pour développer la coopération entre les nations et pour leur garantir la paix, il importe

- d’accepter certaines obligations de ne pas recourir à la guerre ;

- de respecter scrupuleusement toutes les obligations des traités.

 

 Le présent Pacte institue la Société des Nations.

 

 - Art 5. les décisions sont prises à l'unanimité des membres.

 - Art 16. 1. Si un membre recours à la guerre, il est considéré comme ayant commis un acte de guerre contre tous les autres membres. Ceux-ci s'engagent à rompre immédiatement avec lui toutes les relations commerciales ou financières.

 2. En ce cas, le conseil a le devoir de recommander aux gouvernements intéressés des effectifs militaires, navals ou aériens. Les membres contribueront respectivement aux forces armées destinées à faire respecter les engagements de la Société. »

 

Source : Extrait du Pacte de la Société des Nations, 28 juin 1919.  (Foucher)

Les États-Unis ne s'engagent pas à préserver l'intégrité territoriale ou l'indépendance de quelques nations que ce soit par l'emploi de leur force militaire ou navale, de leurs ressources ou de quelque forme que ce soit de discrimination économique ou à intervenir dans les controverses entre les nations. […] Les États-Unis ne soumettront à l'arbitrage ou à l'enquête de l'Assemblée ou du Conseil de la Société des Nations […] aucune question qui, selon eux, dépend où est en relation avec leur politique établie de longue date et communément connue sous le nom de « doctrine Monroe1 ».

Les États-Unis ne seront pas obligés de contribuer à quelque dépense que ce soit de la Société des Nations. Aucun plan pour la limitation des armements proposé par la Société des Nations ne sera retenu comme liant les États-Unis jusqu'à ce qu'il ait été accepté par le Congrès.

1. Principe de non intervention dans les affaires européennes énoncé par en 1823 par le président des États-Unis J. Monroe.

Source : Delagrave

« Si nous étions dans la Société des Nations »

Caricature de Windsor McCay publiée aux États-Unis en 1920.

À gauche, John Bull (personnalisant le Royaume-Uni) interpelle l’Oncle Sam (personnalisant les États-Unis) : « Hé Sam! Envoie moi de nouvelles troupes! »

Source : Delagrave

Troisième partie

 

Une crise économique sans pareil,

 

La montée des mécontentements!

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Document 2

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Affiche électorale du NSDAP (parti nazi) pour le référendum sur l’annexion de l’Autriche, avril 1938.

1. « Pas à pas, Hitler déchire le diktat de Versailles. »

2. « 1933 : l’Allemagne quitte la S.D.N. »

3. « 1934 : le réarmement commence. »

4. « 1935 : récupération de la Sarre1 ! Et de la souveraineté militaire! »

5. « 1936 : libération totale de la Rhénanie1. »

6. « 1937 : le mensonge de la dette2 officiellement effacé! »

7. « 1938 : l’Autriche germanophone rattachée au Reich! La Grande Allemagne se concrétise. »

8. « C’est pourquoi, le 10 avril, toute l’Allemagne soutient son libérateur Adolf Hitler. Tous disent Oui. »

 

1. Régions allemandes frontalières de la France

2. Réparations

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Document 5

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Document 3

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Document 4

Réalisation de la page : A. Van Eeghem, EIC Tourcoing