Première partie

 

Le raisons de la Première Guerre Mondiale

Autriche-Hongrie

Russie

Allemagne

France

Italie

Royaume-Uni

Triple Entente

Triple Alliance

Guillaume II George V Nicolas II Poincaré François-Joseph

Vidéo 1

Vidéo 2

Vidéo 3

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Deuxième partie

 

L'engrenage des alliances en action!

 

Une guerre moderne sur tous les fronts!

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Vidéo 2

Vidéo 3

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Vidéo 5

Troisième partie

 

L'extension de la guerre!

 

Une guerre devenue mondiale!

Document 1

Vidéo 1

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Quatrième partie

 

Une guerre totale!

 

Le génocide arménien!

Vidéo 3

Sonore 1

Vidéo 1

Document 8

Document 9

Vidéo 2

Le génocide arménien

Document 1

Nos concitoyens, les Arméniens qui forment un des éléments des races de l’Empire ottoman, ayant adopté, depuis des années,[…] bien des idées perfides de nature à troubler l’ordre public […] et ayant en outre osé se joindre […] aux ennemis [la Russie] actuellement en guerre avec notre empire, notre gouvernement se voit forcé de prendre des mesures extraordinaires […] pour le maintien de l’ordre et de la sécurité du pays. […] En conséquence, […] il est rigoureusement enjoint à tous les ottomans d’obéir de la façon la plus absolue aux ordres ci-après :

1.   Tous les Arméniens, à l’exception des malades, seront forcés de partir dans un délai de cinq jours de la date de la présente proclamation, par villages ou quartiers, et sous escorte de la gendarmerie.

2.   Bien qu’il leur soit permis d‘emporter avec eux, pour le voyage, s’ils le désirent, les objets transportables leur appartenant, il leur est défendu de vendre leurs propriétés car leur exil n’est que temporaire.

Ordre de déportation affichée dans les rues de Trébizonde, le 26 juin 1915.

Arménienne agenouillée au-dessus de son enfant mort en 1915.

Source : Hachette technique

Source : Delagrave

Document 2

Source : Hachette technique

H. Borzarslan, V. ?Duclert, V.H. Kévorkian, Comprendre le génocide des Arméniens, Tallandier, Parizs, 2018

 

Document 3

Source : Nathan technique

Dans l’Empire ottoman, les Arméniens sont faussement accusés de trahison lors de la défaite de Sarikamich contre la Russie en janvier 1915

 

La discussion que j’ai eue avec le commandant en chef au sujet de l’expulsion des Arméniens n’a rien donné de positif. Les habitants arméniens de toutes les plaines […] seront emmenés jusqu’à Deir-es-Zor. Un tel déplacement de foule équivaut à un massacre, car, en l’absence de tout moyen de transport, la moitié à peine d’entre eux arriveront vivants à destination, et il est probable que cette opération causera la ruine non seulement des Arméniens, mais de tout le pays. On ne peut pas justifier ces mesures par des considérations militaires puisqu’il n’est pas question de révolte chez les Arméniens de la région et que les gens que l’on déporte sont des vieillards , des femmes et des enfants.

Max Erwin von Scheubner-Richter, cité par Johannes Lepsius, Archives du génocide des Arméniens, 1986.

Document 4

Au mois de février 1916, avec 30 000 déportés, nous sommes arrivés à Ras ul-Aym par longs convois ferroviaires, dans des wagons comprenant chacun 60 à 70 personnes. Il s'y trouvait déjà près de 10 000 tentes. Après notre arrivées, d'autres convois y sont parvenus par chemin de fer ou à pied. [...] Chaque jour, de grands convois étaient mis en route pour être soi-disant expédiés vers Deir es-Zor ou Aym, alors que personne ne parvenait jusqu'à ces endroits. Par la suite, j'ai vu sur les rives du Djürdjüb el-Hamari, à quatre heures de Ras ul-Ayn, des quantités de puits remplis d'un nombre incalculable de cadavres. [...] Le moindre signe de résistance avait pour réponse un coup de poignard. Ceux qui, affamés et assoiffés, n'étaient plus en état de marcher suppliaient « une balle, une balle». Mais utiliser une balle pour un Arménien était considéré comme du gaspillage. Le poignard, toujours le poignard. Nous avons finalement marché une heure durant en laissant derrière nous nombre de gens qui furent égorgés.

Document 5

La plupart des hommes dans la force de l'âge ont été tués dans leur région d'origine, alors que s'organise la déportation des femmes, des enfants et des vieillards. C'est vraisemblablement le sort qui attend ce groupe, sous escorte à la sortie de Mezreh (près d'Harpout) en mai 1915

 (colle. bibl. des Pères mékhitaristes, Venise).dans L'Histoire, n°408

Témoignage de Garabed Mouradian, rescapé des liquidations (traduit par Raymond Kévorkian), 13 décembre 1918

Document 6

Source : Delagrave

Il a été précédemment communiqué que le gouvernement a décidé d’exterminer tous les Arméniens habitant en Turquie. Ceux qui s’opposeront à cet ordre ne pourront plus faire partie de l’administration. Sans égard pour les femmes, les enfants, les infirmes, quelques tragiques que puissent être les moyens de l’extermination, sans écouter les sentiments de la conscience, il faut mettre fin à leur existence.

Télégramme de Talaat Pacha (ministre de l’Intérieur) envoyé au gouverneur de la province d’Alep, 15 septembre 1915.

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Réalisation de la page : A. Van Eeghem, EIC Tourcoing